Question d'origine :
Bonjour,
Qui est "l'inventeur" de l'anti-cernes ? (ou du moins le créateur de celui-ci)
Merci !
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/04/2013 à 14h21
Bonjour,
Les femmes (comme les hommes d'ailleurs !) ont toujours su utiliser poudres et autres onguents pour modifier leur teint.
Sans doute la peau a-t-elle été la première surface peinte, longtemps avant la roche et, naturellement, la toile. On peut supposer que les hommes qui participaient aux rites cérémoniels magiques, dans des cavernes qu'ils avaient ornées, avaient eux aussi la peau peinte.
source : Maquillages / Alain Rustenholz
Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien, probablement utilisé dès la Préhistoire pour pratiquer des rites chamaniques, des cultes funéraires ou de la fertilité.
Trois mille ans avant Jésus Christ, les Égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, maquillage du visage avec du blanc de céruse, du plâtre ou de la craie qui blanchissent la peau, lui donnant éclat et luminosité, yeux et sourcils rehaussés de noir (maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite, tel le khôl), joues rosies par du fard rouge végétal (obtenu par de la figue d'Égypte, des pétales de rose ou de coquelicot), animal (larve de cochenille) ou minéral (argiles rouges, oxydes de cuivre ou de fer, ocre), une spatule écrasant une poudre ou une pastille sur une palette à fard puis la mélangeant avec des huiles ou des onguents. D'autres pigments peuvent être utilisés pour le maquillage : bleu de l'oxyde cuivrique (soulignant notamment les veines des tempes et de la poitrine), jaune de l'orpiment, noir de charbon, vert de malachite sur les paupières, nombreuses nuances obtenues par des oxydes de cuivre ou de fer.
source : Wikipedia
Quant à vous dire à quand remonterait l'invention précise d'un produit cosmétique vendu comme tel sous le nom d'anti-cernes, nous ne saurions être très précis et encore moins en mesure de vous citer un nom. Ce qui est certain, c'est que le maquillage est devenu un phénomène de masse et un objet de consommation courante avec l'urbanisation et le travail des femmes. Les produits cosmétiques autrefois réservés aux actrices de cinéma se sont démocratisés principalement après la seconde guerre mondiale.
Outre la baisse du prix de revient des produits, occasionnée par le développement des produits de synthèse, les bouleversements de la vie sociale expliquent pour beaucoup le développement de cette industrie : urbanisation des populations ; participation massive des femmes à la vie professionnelle ; multiplication des emplois tertiaires entraînant un souci accru de la présentation physique.
source : Larousse
Ils se sont démocratisés grâce à des personnes comme Elizabeth Arden, Helena Rubinstein, Max factor puis grâce aux maisons de couture comme Dior ou Yves Saint Laurent.
A noter, ce dernier a d'ailleurs lancé en 1992 son stylo Touche Eclat créé par la maquilleuse Terry de Gunzburg. Il s'agit d'un correcteur de teint qui encore aujourd’hui est l’un des produits phares de la marque. (source : Lexpress)
Nous n'avons pas trouvé d'élément d'information plus précis que cet extrait de l'ouvrage intitulé Maquillages d'Alain Rustenholz :
Quand Max Factor-Hollywood, en 1959, lance son maquillage fluide de la gamme Hi-Fi, en six teintes correspondant à chaque carnation, et qui « seul, ne change pas de couleur après son application sur votre épiderme », il explique qu'il « vous rendra ravissante sans que vous paraissiez "fardée", aussi bien le jour que le soir. Vous aimerez son aspect vraiment naturel ; Hi-Fi adoucira et embellira votre visage jusqu'à la perfection. » Bientôt une table d'harmonie fait correspondre à dix teints de femme sept teintes de fluide Hi-Fi, sept teintes de crème puff, huit teintes de pan cake, sept de pan stick, huit de poudre. Chez Dior, on a établi une gamme de quinze teintes qui « reproduisent » toutes les carnations, des caucasiennes aux plus mates ; toute nouvelle gamme se crée en référence à ces invariants qui constituent pour la femme son repère.
Un même produit existe sous différentes présentations, et les étapes du processus se diversifient : il faut en passer au moins par une crème de base pour préparer la peau, un correcteur de teint pour atténuer certaines imperfections, un fond de teint pour unifier, un anticerne d'emploi local, et une poudre libre pour fixer le fond de teint. La pratique est de plus en plus précise, technicienne ; le brillant a émigré dans les mots : il y a quarante ans, les crèmes puff de Max Factor s'appelaient déjà Truly Fair, Tempting Touch, Twilight Blush, Candie Glow, Gay Whisper, Sun Frolic, et Sun Goddess, sans compter la spéciale Clair de Lune convenant à toutes les carnations.
Pour en savoir plus sur le sujet :
- Poudre, gloire et beauté d'Ann Carol Grossman et Arnie Reisman
- Le rouge roule les mécaniques Par Géraldine Schönenberg
- Chimie et cosmétiques : une longue histoire ponctuée d'innovations / par Véronique Nardello-Rataj, Frédéric Bonté
- Anti-Cernes : Tout ce que vous devez savoir sur les Anti-Cernes
Les femmes (comme les hommes d'ailleurs !) ont toujours su utiliser poudres et autres onguents pour modifier leur teint.
Sans doute la peau a-t-elle été la première surface peinte, longtemps avant la roche et, naturellement, la toile. On peut supposer que les hommes qui participaient aux rites cérémoniels magiques, dans des cavernes qu'ils avaient ornées, avaient eux aussi la peau peinte.
source : Maquillages / Alain Rustenholz
Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien, probablement utilisé dès la Préhistoire pour pratiquer des rites chamaniques, des cultes funéraires ou de la fertilité.
Trois mille ans avant Jésus Christ, les Égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, maquillage du visage avec du blanc de céruse, du plâtre ou de la craie qui blanchissent la peau, lui donnant éclat et luminosité, yeux et sourcils rehaussés de noir (maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite, tel le khôl), joues rosies par du fard rouge végétal (obtenu par de la figue d'Égypte, des pétales de rose ou de coquelicot), animal (larve de cochenille) ou minéral (argiles rouges, oxydes de cuivre ou de fer, ocre), une spatule écrasant une poudre ou une pastille sur une palette à fard puis la mélangeant avec des huiles ou des onguents. D'autres pigments peuvent être utilisés pour le maquillage : bleu de l'oxyde cuivrique (soulignant notamment les veines des tempes et de la poitrine), jaune de l'orpiment, noir de charbon, vert de malachite sur les paupières, nombreuses nuances obtenues par des oxydes de cuivre ou de fer.
source : Wikipedia
Quant à vous dire à quand remonterait l'invention précise d'un produit cosmétique vendu comme tel sous le nom d'anti-cernes, nous ne saurions être très précis et encore moins en mesure de vous citer un nom. Ce qui est certain, c'est que le maquillage est devenu un phénomène de masse et un objet de consommation courante avec l'urbanisation et le travail des femmes. Les produits cosmétiques autrefois réservés aux actrices de cinéma se sont démocratisés principalement après la seconde guerre mondiale.
Outre la baisse du prix de revient des produits, occasionnée par le développement des produits de synthèse, les bouleversements de la vie sociale expliquent pour beaucoup le développement de cette industrie : urbanisation des populations ; participation massive des femmes à la vie professionnelle ; multiplication des emplois tertiaires entraînant un souci accru de la présentation physique.
source : Larousse
Ils se sont démocratisés grâce à des personnes comme Elizabeth Arden, Helena Rubinstein, Max factor puis grâce aux maisons de couture comme Dior ou Yves Saint Laurent.
A noter, ce dernier a d'ailleurs lancé en 1992 son stylo Touche Eclat créé par la maquilleuse Terry de Gunzburg. Il s'agit d'un correcteur de teint qui encore aujourd’hui est l’un des produits phares de la marque. (source : Lexpress)
Nous n'avons pas trouvé d'élément d'information plus précis que cet extrait de l'ouvrage intitulé Maquillages d'Alain Rustenholz :
Quand Max Factor-Hollywood, en 1959, lance son maquillage fluide de la gamme Hi-Fi, en six teintes correspondant à chaque carnation, et qui « seul, ne change pas de couleur après son application sur votre épiderme », il explique qu'il « vous rendra ravissante sans que vous paraissiez "fardée", aussi bien le jour que le soir. Vous aimerez son aspect vraiment naturel ; Hi-Fi adoucira et embellira votre visage jusqu'à la perfection. » Bientôt une table d'harmonie fait correspondre à dix teints de femme sept teintes de fluide Hi-Fi, sept teintes de crème puff, huit teintes de pan cake, sept de pan stick, huit de poudre. Chez Dior, on a établi une gamme de quinze teintes qui « reproduisent » toutes les carnations, des caucasiennes aux plus mates ; toute nouvelle gamme se crée en référence à ces invariants qui constituent pour la femme son repère.
Un même produit existe sous différentes présentations, et les étapes du processus se diversifient : il faut en passer au moins par une crème de base pour préparer la peau, un correcteur de teint pour atténuer certaines imperfections, un fond de teint pour unifier, un anticerne d'emploi local, et une poudre libre pour fixer le fond de teint. La pratique est de plus en plus précise, technicienne ; le brillant a émigré dans les mots : il y a quarante ans, les crèmes puff de Max Factor s'appelaient déjà Truly Fair, Tempting Touch, Twilight Blush, Candie Glow, Gay Whisper, Sun Frolic, et Sun Goddess, sans compter la spéciale Clair de Lune convenant à toutes les carnations.
Pour en savoir plus sur le sujet :
- Poudre, gloire et beauté d'Ann Carol Grossman et Arnie Reisman
- Le rouge roule les mécaniques Par Géraldine Schönenberg
- Chimie et cosmétiques : une longue histoire ponctuée d'innovations / par Véronique Nardello-Rataj, Frédéric Bonté
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