Question d'origine :
Bonjour,
Habitante de st genis laval j'ai remarqué de nombreux puits, d'un autre siècle.
Je me demandais s'ils étaient reliés entre eux
ou s'ils étaient situés à un point de résurgence
car je sais qu'il y a beaucoup de sources dans la commune
et comment aujourd'hui cette eau est 'recupérée'
Merci de vos éclairages
Cordialement
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 27/03/2019 à 10h28
Bonjour,
Le Pré-inventaire des monuments et richesses artistiques a consacré, en 1983, un de ses volumes à la commune de Saint-Genis-Laval. Voici les renseignements concernant les puits :
En ce qui concerne les
A l’extérieur du bourg, le puits de Beaunant et le puits du hameau de la Pillotte sont des puits guérite.
Lors de l’installation de l’eau courante, à la fin du siècle dernier, sept pompes publiques ont été mises en place dans le bourg ; trois d’entr’elles ont été conservées : rue de la Ville, rue des Collonges et place Jaboulay. Avenue G. Clémenceau, au centre du carrefour de la rue Ch. Luizet, une fontaine a remplacé récemment une ancienne pompe ; les autres, rue de la Victoire, angle de la rue de la Liberté, place du Chanoine-Coupat, et rue des Halles, ont été supprimées.
Poursuivant nos recherches, nous avons trouvé un article du Progrès intitulé « Saint-Genis-Laval : puits et lavoirs la commune regorge de vestiges » paru le 13 juillet 2014. Cet article rédigé par l’Aspal (Association saint-genoise du patrimoine des arts et des lettres) nous donne quelques précisions : Trois rivières coulent sur la commune : la Mouche, le Nant et le Neve. La Mouche se jette dans le Rhône à Pierre-Bénite. Ses eaux sont réputées pour leur débit régulier et leur température constante à 12,8 °C. Le Nant prend sa source à Chaponost, passe près de la Chapelle de Beaunant et se jette dans l'Yzeron à Oullins. La légende de la source disait que toute jeune fille qui buvait de son eau, se mariait dans l'année. Quant au Neve, il prend sa source sur le lycée agricole André-Paillot, chemin des Grabelières, puis se perd dans les terres et est un affluent de la Mouche.
Saint-Genis-Laval avait, en 1849, un établissement d'hydrothérapie, au château de Longchêne (hôpital Sainte-Eugénie), fondé par le docteur Lubanski. Deux étangs se trouvaient à Saint-Genis-Laval : l'un situé à Beaunant, l’autre étant celui du Loup, dans le site de la société Camping-Gaz.
Le lavoir de la Platte, un ancien bassin d'irrigation du domaine de Beauregard, est aménagé en lavoir public au début du XIXe siècle. De nombreux puits, encore apparents ou bien tombés dans l'oubli ou démolis, agrémentaient la commune.
Nous avons contacté une personne de l’Aspal et nous vous transmettons sa réponse dès réception de celle-ci.
Documents consultés :
- Saint-Genis-Laval/ Département du Rhône, [Comité du pré-inventaire des monuments et richesses artistiques],
- Essai historique sur Saint-Genis-Laval (Rhône) avant la Révolution, 807-1791 / par le chanoine Joseph Cartelier.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter