Question d'origine :
Bonjour Guichet du savoir,
une fois de plus je fais appel à vos connaissances encyclopédiques.
Il y a quelques semaines un soldat qui avait participé à la guerre d'Indochine a écrit un livre(roman ou récit ?)
Il est passé au journal de France deux pour cette présentation.
Élément supplémentaire, il est hébergé aux invalides avec de nombreux soldats blessés au combat. J'ai cherché dans une grande librairie du centre ville de Lyon sans avoir la réponse.
Si la guerre d’Indochine est aujourd'hui intégrée dans la mémoire nationale , elle n'en constitue pas moins le début de la décolonisation
Merci d'avance pour cetet réponse .
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/07/2019 à 08h42
Bonjour,
Il s’agit peut-être du roman de Jon Swain, River of Time, qui vient juste d’être traduit en français.
L’auteur a été dernièrement l’invité de Soir 3. Nous vous laissons voir cette interview via le site Francetvinfo.fr et relayons une brève présentation de l’auteur et de son travail :
« Près de 30 ans après l'écriture de ses mémoires, Jon Swain est enfin traduit en Français. Le reporter de guerre qui a couvert la guerre du Vietnam à seulement 22 ans s'en étonne encore. "La maison d'édition en Angleterre n'avait pas l'idée de vendre ailleurs, et c'est bien dommage, car c'est un livre sur l'Indochine, le Vietnam et le Cambodge qui étaient les anciennes colonies françaises. Comme j'aime beaucoup la France, j'étais attaché ce que ce soit publié en France", rapporte le journaliste.
À l'époque, le livre a rapidement été un grand succès en libraire, et continue d'ailleurs toujours de très bien se vendre. En 1970, Jon Swain travaillait à Paris et n'avait qu'une envie : partir. "Je suis parti comme ça. J'étais tellement excité que 24h après mon départ de Paris, j'ai perdu mon billet et j'avais peur de le dire à l'Agence France Presse, mais ils m'en ont donné un autre", révèle-t-il souriant.
"Une libération avec la guerre"
Un voyage qui a aussi été un choc émotionnel avec le fleuve Mékong. "Même maintenant, si je vois le Mékong, c'est comme si je rencontrais un frère", dit Jon Swain. Dans ce récit original, c'est tout le quotidien de correspondant de guerre qui est conté. "J'ai noué des liens d'amitié avec des Cambodgiens, j'ai visité des villages, des paysans. Mais aussi j'ai couvert la guerre quelques semaines après mon arrivée pendant une période très sombre. En deux mois, une vingtaine de journalistes avait été tuée par les Khmers rouges", se rappelle-t-il.
La guerre lui procurait aussi une forme de liberté, une soif d'aventure. "Pour moi, étant très jeune, je trouvais une libération avec la guerre. On n'était pas contraint par les choses que je publiais, on avait une certaine liberté un peu folle. On prenait des risques le jour et on s'amusait le soir", se remémore-t-il ».
Si toutefois nous nous étions trompées, n’hésitez pas à nous le dire… nous effectuerons alors de nouvelles recherches.
Bonne lecture.
Il s’agit peut-être du roman de Jon Swain, River of Time, qui vient juste d’être traduit en français.
L’auteur a été dernièrement l’invité de Soir 3. Nous vous laissons voir cette interview via le site Francetvinfo.fr et relayons une brève présentation de l’auteur et de son travail :
« Près de 30 ans après l'écriture de ses mémoires, Jon Swain est enfin traduit en Français. Le reporter de guerre qui a couvert la guerre du Vietnam à seulement 22 ans s'en étonne encore. "La maison d'édition en Angleterre n'avait pas l'idée de vendre ailleurs, et c'est bien dommage, car c'est un livre sur l'Indochine, le Vietnam et le Cambodge qui étaient les anciennes colonies françaises. Comme j'aime beaucoup la France, j'étais attaché ce que ce soit publié en France", rapporte le journaliste.
À l'époque, le livre a rapidement été un grand succès en libraire, et continue d'ailleurs toujours de très bien se vendre. En 1970, Jon Swain travaillait à Paris et n'avait qu'une envie : partir. "Je suis parti comme ça. J'étais tellement excité que 24h après mon départ de Paris, j'ai perdu mon billet et j'avais peur de le dire à l'Agence France Presse, mais ils m'en ont donné un autre", révèle-t-il souriant.
"Une libération avec la guerre"
Un voyage qui a aussi été un choc émotionnel avec le fleuve Mékong. "Même maintenant, si je vois le Mékong, c'est comme si je rencontrais un frère", dit Jon Swain. Dans ce récit original, c'est tout le quotidien de correspondant de guerre qui est conté. "J'ai noué des liens d'amitié avec des Cambodgiens, j'ai visité des villages, des paysans. Mais aussi j'ai couvert la guerre quelques semaines après mon arrivée pendant une période très sombre. En deux mois, une vingtaine de journalistes avait été tuée par les Khmers rouges", se rappelle-t-il.
La guerre lui procurait aussi une forme de liberté, une soif d'aventure. "Pour moi, étant très jeune, je trouvais une libération avec la guerre. On n'était pas contraint par les choses que je publiais, on avait une certaine liberté un peu folle. On prenait des risques le jour et on s'amusait le soir", se remémore-t-il ».
Si toutefois nous nous étions trompées, n’hésitez pas à nous le dire… nous effectuerons alors de nouvelles recherches.
Bonne lecture.
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