Question d'origine :
Bonjour,
Je prépare mon étude personnelle encadrée du Bts tourisme sur le tourisme souterrain en France et plus particulièrement les possibilités de renouveler les propositions de médiation dans ces lieux atypiques.
Je cherche des informations sur des études réalisées dans cette optique svp ?
Merci beaucoup.
B. Tellier
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 21/10/2019 à 15h06
Bonjour,
S’il existe de très nombreux ouvrages sur les souterrains comme Paris secret : carrières et catacombes, jardins insolites, cimetières et cryptes, passages couverts, musées méconnus (2017) ou France souterraine insolite & extraordinaire, les études de marché sur cette question se font plus rares.
Et plus spécifiquement sur le tourisme, les études commencent à dater. Notons les publications, en 1997 sur Le tourisme souterrain en France : cavités ouvertes au public, en 2005 d’un article de Vincent Biot et Christophe Gauchon Etat des lieux du tourisme souterrain en France : la fin d'un cycle ?. et en 2006, Le tourisme souterrain en France.
Plus récemment une étudiante, Djana Lagarrigue, a rédigé deux mémoires. Le premier en 2015-2016 portait sur Le tourisme souterrain (2015-2016) et le dieux abordait Comment renouveler et dynamiser l’offre touristique des grottes aménagées ? Le cas de la grotte de Lombrives (2016-2017)
Les actes du 120e congrès national des Sociétés historiques et scientifiques,Tourisme et milieux, abordent la question du tourisme dans les mines.
Comme nous l’indiquions dans notre fiche astuce portant sur les études de marché, celles-ci étant dans la plupart des cas payantes, il faudra, vous-même collecter les données. Les diverses références (dont certains liens aujourd’hui ne fonctionnent plus) vous permettront de mener à bien voter recherche.
Pour commencer, en recherchant des articles via Europresse, vous pourrez glaner des informations.
Ainsi, Christian Goutorbe dans le Tour Hebdo en date du 8 octobre 2019 revient sur le « congrès des grottes de France, mélodie positive en sous-sol » :
« Près de cinquante gestionnaires de grottes et de cavernes touristiques ont participé au 58ème congrès de l'Association nationale des exploitants des cavernes aménagées à vocation touristique (Anecat).
Réunis pendant trois jours dans les Pyrénées-Atlantiques, dans les villages d'Aramits, d'Arette et de Saint-Engrâce, les opérateurs du tourisme en sous-sol ont dressé un bilan globalement positif des premiers mois d'exploitation de cette année 2019. A fin septembre les établissements affiliés à l'Anecat présentent une augmentation de près de 4 % de leur fréquentation. Cette progression fait suite à une légère hausse en 2018 (+ 1%) avec plus de 4 millions de visiteurs après une année 2017 vraiment euphorique (+7%). « Ce sont des résultats très satisfaisants. Cela démontre que l'engouement et que l'attractivité de grottes sont toujours d'actualité. Même s'il est encore trop tôt pour trouver des explications rationnelles à cette progression », explique Joël Ughetto, directeur de l'aven Orgnac (Ardèche) et secrétaire général de l'Anecat. « Et pourtant, la saison touristique a démarré tardivement avec un mois de mai dépourvu de ponts touristiques et heureusement un mois d'août à très forte fréquentation », ajoute Alain Francès, le président de l' Anecat qui décrit une dynamique collective vertueuse. « Les exploitants veulent aller de l'avant. Ils investissent. Jadis, les lumières c'était fait pour éclairer ; aujourd'hui, c'est pour apporter de l'émotion », poursuit le président qui exploite lui-même la grotte de Proumeyssac (Dordogne). Car, visiblement, l'effet canicule n'est pas la seule explication à ce regain d'intérêt.
Les conquérants du sous-sol
Le congrès s'est tenu dans le sillage immédiat de la grotte de La Verna. Celle-ci est considérée comme la plus grande cavité d'Europe capable d'engloutir trois fois la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle est une parfaite illustration de ce qu'un site du tourisme souterrain peut apporter à son territoire. « Ceux qui ont découvert la Pierre Saint-Martin et la Grotte de La Verna, véritables explorateurs et visionnaires, ont été considérés à l'époque comme des conquérants de l'inutile. Mais aujourd'hui, autour de ces établissements, on parle d'économie touristique et d'emplois bien réels », analyse Jean Lassalle, iconique député des hautes vallées pyrénéennes, élu à la fois du Béarn et du Pays Basque. L'ancien candidat à la présidence de la République, représentant authentique du monde rural, est venu saluer le travail des exploitants du monde souterrain. Il faut dire que dans les Pyrénées ils sont pour lui de très anciennes connaissances et qu'ils sont à la tête de moteurs de croissance économique pour la région.
Les congressistes ont à nouveau validé le principe de la participation à la Journée internationale des cavités aménagées, dont ce sera la 3ème édition en France le 6 juin 2020. « En 2019, nous avions mis en avant l'accessibilité avec de passionnantes expériences avec des non-voyants. Pour 2020, nous incitons chaque grotte à mettre en avant sa spécificité et à communiquer autour de cette journée pour se faire mieux connaître », explique Alain Francès. Lors de ces trois journées, les « spécialistes du monde souterrain » ont balayé ensemble toutes les possibilités pour moderniser les visites et leur adjoindre des services spécifiques notamment à l'adresse des groupes qui peuvent considérablement contribuer à la fréquentation aux ailes de saison, au printemps comme à l'automne.
Pour mémoire, comme l'an passé, Bus & Car Tourisme de groupes consacrera au printemps prochain un supplément 100 % dédié grottes et cavités aménagés présentant une facette originale et riche de l'offre touristique française ».
Par ailleurs, La Croix publie un article d’Elodie Maurot le 30 octobre 2018, sur « Les catacombes, la part d'ombre de la Ville lumière » :
«Place Denfert-Rochereau à Paris, les visiteurs se pressent nombreux toute l'année pour découvrir les catacombes et l'ossuaire aménagé au début du XIXe siècle, entretenant un rapport, en apparence décontracté, avec la mort.
(…) Dans une société où la mort a été repoussée aux marges et dans l'intimité, l'attraction que représente l'ossuaire, aménagé au début du XIXe siècle, représente une incongruité. L'an dernier, ils ont été plus de 550 000 - dont une grande majorité de jeunes et d'étrangers - à visiter le site géré par la Mairie de Paris, déboursant 13 € pour assouvir leur « curiosité » , terme qui revient le plus souvent à propos de la motivation de leur visite.
La Dépêche Midi du Tarn liste les escapades souterraines :
« tarn
La canicule semble être là pour durer. Pour trouver un peu de fraîcheur, pourquoi ne pas choisir de s'évader sous terre ? Si l'idée peut paraître saugrenue, le Tarn compte pourtant plusieurs sites d'intérêt. Claustrophobes s'abstenir.
Souterrain du Castela (Saint-Sulpice-la-Pointe)
Long de 142 m, ce souterrain a été creusé par la population locale au cours du 11e ou 12e siècle. Conçu comme un refuge pour se protéger des voleurs et autres pillards, il s'agit du seul tunnel de ce type visitable dans toute la région. Il vous sera possible d'y découvrir comment les villageois y vivaient, à travers les vestiges de leur occupation : puits, silos, latrines, chapelle, système défensif... La légende raconte même que Jeanne II d'Auvergne, noble du 15e siècle dépouillée par son mari, y aurait fait frapper de la monnaie.
Visite sur réservation, contacter l'office du tourisme : 05 63 41 89 50
Voûte Vauban (Les Cammazes)
À l'origine des choses un petit cours d'eau, la Rigole de la Montagne. Suivre son cours, dallé de briques rouges, c'est déjà profiter d'une belle balade en sous-bois. Mais arriver au niveau de la voûte Vauban, c'est être le témoin des efforts des ingénieurs de Louis XIV pour construire le canal du Midi. Long de 122 mètres, ce tunnel imaginé par Vauban en 1686 permet à la Rigole de rejoindre le lac de Saint-Ferréol, l'un des principaux bassins alimentant le canal. Il est à ce titre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996.
Soyez prudents, le tunnel est très étroit.
Pour plus d'informations, office du tourisme : 05 63 74 17 17
Musée-mine (Cagnac)
Le charbon a été exploité durant des siècles autour des villes de Carmaux et Cagnac. C'est dans cette dernière, à l'emplacement d'un ancien carreau de mine du 19e siècle, que vous pourrez descendre sous terre et découvrir 350 m de galeries reconstituées, présentant en situation les machines et les outils des mineurs. Une exploration au plus près de leurs conditions de travail, évoquant les aspects aussi bien industriels que sociaux. À noter en ce moment, l'exposition « Des femmes à la mine », qui s'intéresse à la vie des femmes travaillant à la mine ou dans l'entourage des mineurs.
Pour plus d'informations, musée : 05 63 53 91 70
Grotte Saint-Dominique (Burlats)
Il s'agit plutôt en réalité d'une cavité naturelle. La plus grande salle, d'une dizaine de mètres de long, est accessible en se glissant à travers une faille dans la roche. Il en existe deux autres, moins faciles d'accès. La légende raconte que saint Dominique, s'étant établi dans le Languedoc pour lutter contre l'hérésie cathare, s'y serait réfugié pendant la croisade des Albigeois au 13e siècle. Si la grotte en elle-même est rapidement visitée, vous pourrez prendre le temps de vous balader dans le chaos de la Rouquette aux alentours, rivière de rochers courant à travers le sous-bois.
Pour plus d'informations, Maison du Sidobre : 05 63 74 63 38 »
A Fontenay, Ouest-France souligne le 14 septembre 2018 souligne que « Le souterrain a attiré une centaine de visiteurs cet été. Nous avions initialement prévu deux visites du souterrain par mois, avec l'office de tourisme, qui gérait les inscriptions. On a dû augmenter le nombre de visites à deux, voire trois, par semaine ! », se réjouit Bernard Thiburce, président de l'association des Amis du souterrain de Petosse.
Elle proposait, en juillet et en août, des visites commentées du souterrain médiéval, l'un des plus beaux de France aux dires des spécialistes qui l'explorent régulièrement.
Le nombre de places étant limité à une dizaine par séance, une centaine de personnes a pu profiter de la fraîcheur des lieux et de son histoire atypique. « Les gens, parfois des familles avec enfants ou ados, se sont montrés très intéressés. Les visiteurs venaient, pour la plupart, des départements limitrophes ».
Par ailleurs, vous trouverez des données sur entreprises.gouv.fr, la plateforme Open data de l’information touristique, Nombre de visiteurs des sites culturels à Paris en 2017, un rapport sur l’Economie du tourisme en Rhône Alpes.
Par ailleurs, pour de plus amples informations, vous devriez contacter des associations du type société française d’étude des souterrains ou l’Association OCRA-Lyon, Organisation pour la Connaissance et la Restauration d'Au-dessous-terre.
S’il existe de très nombreux ouvrages sur les souterrains comme Paris secret : carrières et catacombes, jardins insolites, cimetières et cryptes, passages couverts, musées méconnus (2017) ou France souterraine insolite & extraordinaire, les études de marché sur cette question se font plus rares.
Et plus spécifiquement sur le tourisme, les études commencent à dater. Notons les publications, en 1997 sur Le tourisme souterrain en France : cavités ouvertes au public, en 2005 d’un article de Vincent Biot et Christophe Gauchon Etat des lieux du tourisme souterrain en France : la fin d'un cycle ?. et en 2006, Le tourisme souterrain en France.
Plus récemment une étudiante, Djana Lagarrigue, a rédigé deux mémoires. Le premier en 2015-2016 portait sur Le tourisme souterrain (2015-2016) et le dieux abordait Comment renouveler et dynamiser l’offre touristique des grottes aménagées ? Le cas de la grotte de Lombrives (2016-2017)
Les actes du 120e congrès national des Sociétés historiques et scientifiques,Tourisme et milieux, abordent la question du tourisme dans les mines.
Comme nous l’indiquions dans notre fiche astuce portant sur les études de marché, celles-ci étant dans la plupart des cas payantes, il faudra, vous-même collecter les données. Les diverses références (dont certains liens aujourd’hui ne fonctionnent plus) vous permettront de mener à bien voter recherche.
Pour commencer, en recherchant des articles via Europresse, vous pourrez glaner des informations.
Ainsi, Christian Goutorbe dans le Tour Hebdo en date du 8 octobre 2019 revient sur le « congrès des grottes de France, mélodie positive en sous-sol » :
« Près de cinquante gestionnaires de grottes et de cavernes touristiques ont participé au 58ème congrès de l'Association nationale des exploitants des cavernes aménagées à vocation touristique (Anecat).
Réunis pendant trois jours dans les Pyrénées-Atlantiques, dans les villages d'Aramits, d'Arette et de Saint-Engrâce, les opérateurs du tourisme en sous-sol ont dressé un bilan globalement positif des premiers mois d'exploitation de cette année 2019. A fin septembre les établissements affiliés à l'Anecat présentent une augmentation de près de 4 % de leur fréquentation. Cette progression fait suite à une légère hausse en 2018 (+ 1%) avec plus de 4 millions de visiteurs après une année 2017 vraiment euphorique (+7%). « Ce sont des résultats très satisfaisants. Cela démontre que l'engouement et que l'attractivité de grottes sont toujours d'actualité. Même s'il est encore trop tôt pour trouver des explications rationnelles à cette progression », explique Joël Ughetto, directeur de l'aven Orgnac (Ardèche) et secrétaire général de l'Anecat. « Et pourtant, la saison touristique a démarré tardivement avec un mois de mai dépourvu de ponts touristiques et heureusement un mois d'août à très forte fréquentation », ajoute Alain Francès, le président de l' Anecat qui décrit une dynamique collective vertueuse. « Les exploitants veulent aller de l'avant. Ils investissent. Jadis, les lumières c'était fait pour éclairer ; aujourd'hui, c'est pour apporter de l'émotion », poursuit le président qui exploite lui-même la grotte de Proumeyssac (Dordogne). Car, visiblement, l'effet canicule n'est pas la seule explication à ce regain d'intérêt.
Les conquérants du sous-sol
Le congrès s'est tenu dans le sillage immédiat de la grotte de La Verna. Celle-ci est considérée comme la plus grande cavité d'Europe capable d'engloutir trois fois la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle est une parfaite illustration de ce qu'un site du tourisme souterrain peut apporter à son territoire. « Ceux qui ont découvert la Pierre Saint-Martin et la Grotte de La Verna, véritables explorateurs et visionnaires, ont été considérés à l'époque comme des conquérants de l'inutile. Mais aujourd'hui, autour de ces établissements, on parle d'économie touristique et d'emplois bien réels », analyse Jean Lassalle, iconique député des hautes vallées pyrénéennes, élu à la fois du Béarn et du Pays Basque. L'ancien candidat à la présidence de la République, représentant authentique du monde rural, est venu saluer le travail des exploitants du monde souterrain. Il faut dire que dans les Pyrénées ils sont pour lui de très anciennes connaissances et qu'ils sont à la tête de moteurs de croissance économique pour la région.
Les congressistes ont à nouveau validé le principe de la participation à la Journée internationale des cavités aménagées, dont ce sera la 3ème édition en France le 6 juin 2020. « En 2019, nous avions mis en avant l'accessibilité avec de passionnantes expériences avec des non-voyants. Pour 2020, nous incitons chaque grotte à mettre en avant sa spécificité et à communiquer autour de cette journée pour se faire mieux connaître », explique Alain Francès. Lors de ces trois journées, les « spécialistes du monde souterrain » ont balayé ensemble toutes les possibilités pour moderniser les visites et leur adjoindre des services spécifiques notamment à l'adresse des groupes qui peuvent considérablement contribuer à la fréquentation aux ailes de saison, au printemps comme à l'automne.
Pour mémoire, comme l'an passé, Bus & Car Tourisme de groupes consacrera au printemps prochain un supplément 100 % dédié grottes et cavités aménagés présentant une facette originale et riche de l'offre touristique française ».
Par ailleurs, La Croix publie un article d’Elodie Maurot le 30 octobre 2018, sur « Les catacombes, la part d'ombre de la Ville lumière » :
«Place Denfert-Rochereau à Paris, les visiteurs se pressent nombreux toute l'année pour découvrir les catacombes et l'ossuaire aménagé au début du XIXe siècle, entretenant un rapport, en apparence décontracté, avec la mort.
(…) Dans une société où la mort a été repoussée aux marges et dans l'intimité, l'attraction que représente l'ossuaire, aménagé au début du XIXe siècle, représente une incongruité. L'an dernier, ils ont été plus de 550 000 - dont une grande majorité de jeunes et d'étrangers - à visiter le site géré par la Mairie de Paris, déboursant 13 € pour assouvir leur « curiosité » , terme qui revient le plus souvent à propos de la motivation de leur visite.
La Dépêche Midi du Tarn liste les escapades souterraines :
« tarn
La canicule semble être là pour durer. Pour trouver un peu de fraîcheur, pourquoi ne pas choisir de s'évader sous terre ? Si l'idée peut paraître saugrenue, le Tarn compte pourtant plusieurs sites d'intérêt. Claustrophobes s'abstenir.
Souterrain du Castela (Saint-Sulpice-la-Pointe)
Long de 142 m, ce souterrain a été creusé par la population locale au cours du 11e ou 12e siècle. Conçu comme un refuge pour se protéger des voleurs et autres pillards, il s'agit du seul tunnel de ce type visitable dans toute la région. Il vous sera possible d'y découvrir comment les villageois y vivaient, à travers les vestiges de leur occupation : puits, silos, latrines, chapelle, système défensif... La légende raconte même que Jeanne II d'Auvergne, noble du 15e siècle dépouillée par son mari, y aurait fait frapper de la monnaie.
Visite sur réservation, contacter l'office du tourisme : 05 63 41 89 50
Voûte Vauban (Les Cammazes)
À l'origine des choses un petit cours d'eau, la Rigole de la Montagne. Suivre son cours, dallé de briques rouges, c'est déjà profiter d'une belle balade en sous-bois. Mais arriver au niveau de la voûte Vauban, c'est être le témoin des efforts des ingénieurs de Louis XIV pour construire le canal du Midi. Long de 122 mètres, ce tunnel imaginé par Vauban en 1686 permet à la Rigole de rejoindre le lac de Saint-Ferréol, l'un des principaux bassins alimentant le canal. Il est à ce titre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996.
Soyez prudents, le tunnel est très étroit.
Pour plus d'informations, office du tourisme : 05 63 74 17 17
Musée-mine (Cagnac)
Le charbon a été exploité durant des siècles autour des villes de Carmaux et Cagnac. C'est dans cette dernière, à l'emplacement d'un ancien carreau de mine du 19e siècle, que vous pourrez descendre sous terre et découvrir 350 m de galeries reconstituées, présentant en situation les machines et les outils des mineurs. Une exploration au plus près de leurs conditions de travail, évoquant les aspects aussi bien industriels que sociaux. À noter en ce moment, l'exposition « Des femmes à la mine », qui s'intéresse à la vie des femmes travaillant à la mine ou dans l'entourage des mineurs.
Pour plus d'informations, musée : 05 63 53 91 70
Grotte Saint-Dominique (Burlats)
Il s'agit plutôt en réalité d'une cavité naturelle. La plus grande salle, d'une dizaine de mètres de long, est accessible en se glissant à travers une faille dans la roche. Il en existe deux autres, moins faciles d'accès. La légende raconte que saint Dominique, s'étant établi dans le Languedoc pour lutter contre l'hérésie cathare, s'y serait réfugié pendant la croisade des Albigeois au 13e siècle. Si la grotte en elle-même est rapidement visitée, vous pourrez prendre le temps de vous balader dans le chaos de la Rouquette aux alentours, rivière de rochers courant à travers le sous-bois.
Pour plus d'informations, Maison du Sidobre : 05 63 74 63 38 »
A Fontenay, Ouest-France souligne le 14 septembre 2018 souligne que « Le souterrain a attiré une centaine de visiteurs cet été. Nous avions initialement prévu deux visites du souterrain par mois, avec l'office de tourisme, qui gérait les inscriptions. On a dû augmenter le nombre de visites à deux, voire trois, par semaine ! », se réjouit Bernard Thiburce, président de l'association des Amis du souterrain de Petosse.
Elle proposait, en juillet et en août, des visites commentées du souterrain médiéval, l'un des plus beaux de France aux dires des spécialistes qui l'explorent régulièrement.
Le nombre de places étant limité à une dizaine par séance, une centaine de personnes a pu profiter de la fraîcheur des lieux et de son histoire atypique. « Les gens, parfois des familles avec enfants ou ados, se sont montrés très intéressés. Les visiteurs venaient, pour la plupart, des départements limitrophes ».
Par ailleurs, vous trouverez des données sur entreprises.gouv.fr, la plateforme Open data de l’information touristique, Nombre de visiteurs des sites culturels à Paris en 2017, un rapport sur l’Economie du tourisme en Rhône Alpes.
Par ailleurs, pour de plus amples informations, vous devriez contacter des associations du type société française d’étude des souterrains ou l’Association OCRA-Lyon, Organisation pour la Connaissance et la Restauration d'Au-dessous-terre.
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